On parle d’anévrisme lorsqu’une artère a un aspect anormal.
Tableau clinique
Toutes les artères peuvent connaître un anévrisme, mais celles qui sont le plus souvent touchées sont :
- L’artère abdominale
- L’artère thoracique
- L’artère iliaque
- L’artère fémorale
- L’artère poplitée
Initialement, ces anévrismes ne produisent aucun symptôme et, la plupart du temps, le problème est identifié par hasard. Certains patients perçoivent alors une masse pulsatile dans l’abdomen, dans le pli de l’aine ou dans le creux poplité (à l’arrière du genou).
Plus l’anévrisme grandit, plus le risque de déchirure augmente, pouvant entraîner une hémorragie potentiellement fatale. Une douleur au niveau des omoplates, de la cage thoracique ou du dos est généralement un signe avant-coureur de déchirure.
Si des caillots de sang se détachent de l’anévrisme, ils peuvent boucher les artères des jambes. Les très gros anévrismes peuvent provoquer une compression des structures adjacentes, telles que l’intestin, l’uretère, une veine ou un nerf.
Anévrisme de l’aorte
On parle d’anévrisme de l’aorte lorsque l’aorte (la plus grosse artère dans la cage thoracique ou la cavité abdominale) a un aspect anormal. À partir d’un certain diamètre, le risque de déchirure ou de rupture augmente. Cette déchirure a généralement une issue fatale. Il est donc crucial de la détecter et de la traiter rapidement. Les anévrismes aortiques touchent principalement les hommes de 55 ans et plus, mais les femmes ne sont pas totalement épargnées.
Traitements possibles
- Traitement endovasculaire (endoprothèse)
- Traitement classique ouvert
- Il se peut que votre chirurgien vasculaire combine un traitement endovasculaire avec un traitement classique ouvert ou une opération par laparoscopie. Cela dépend de la localisation et de la gravité du rétrécissement ou de la complexité de l’intervention