En savoir plus sur le lymphœdème - Clinique de Lymphologie

En savoir plus sur le lymphœdème

Le lymphœdème, qu’est-ce que c’est?

Le lymphœdème correspond à une accumulation de liquide (lymphe) dans le tissu conjonctif du bras et de la jambe, ce qui provoque un gonflement. Cette accumulation vient du fait que le liquide n’est pas évacué par les ganglions lymphatiques.

Une mauvaise évacuation peut être due à un mauvais fonctionnement des vaisseau lymphatiques (qui ne sont donc pas en mesure de transporter le liquide qu’ils réceptionnent) ou à une résection des ganglions lymphatiques (ce qui crée une obstruction). 

Il existe deux formes de lymphœdème:

  • Lymphœdème primaire

    Le lymphœdème peut être héréditaire. Les vaisseaux ou ganglions lymphatiques fonctionnent mal en raison de problèmes génétiques. Il peut survenir à tout âge mais est plutôt rare.
  • Lymphœdème secondaire

    Le lymphœdème est généralement une conséquence d’un traitement anticancéreux, d’une radiothérapie, d’un traumatisme ou d’une infection.

Les ganglions lymphatiques d’une région spécifique doivent être enlevés lorsqu’ils sont métastasés (c’est notamment le cas des ganglions de l’aisselle en présence d’un carcinome mammaire).

Par ailleurs, une radiothérapie ou une infection peut endommager les vaisseaux et/ou les ganglions lymphatiques, dont le fonctionnement se dégrade.

Jusqu’à 50% des patientes traitées pour un cancer du sein risquent de souffrir d’un lymphœdème dans le bras. Celui-ci apparaît souvent un certain temps (parfois des années) après le premier traitement du cancer du sein et peut être la conséquence d’un évidement du ganglion de l’aisselle, d’une intervention au niveau du ganglion sentinelle ou d’une radiothérapie de l’aisselle.

Quel est l’impact du lymphœdème?

La gêne occasionnée par un lymphœdème lors de l’utilisation de membres gonflés peut se révéler extrêmement invalidante. Des infections (lymphangite) peuvent aussi survenir, du fait de l’absence ou du mauvais fonctionnement des ganglionslymphatiques, si bien qu’ils ne contribuent plus à la défense (immunité) de l’organisme.