Examens
Cathétérisme cardiaque
Pour le cathétérisme cardiaque, un cathéter est introduit au niveau de l’aine, soit dans la veine fémorale, soit dans l’artère fémorale. Le cathéter est ensuite remonté jusqu’au cœur. Le cathétérisme cardiaque (ou angiographie) donne une meilleure vue sur la structure du cœur. Une angiographie peut donc être indiquée pour certaines petites interventions, comme la fermeture d’une ouverture anormale ou la dilatation d’une valve ou d’un vaisseau.
Chez les enfants, les cathétérismes cardiaques sont toujours réalisés sous anesthésie générale. Pour la majorité des enfants qui présentent des anomalies cardiaques, les cathétérismes cardiaques sont réalisés à l’UZ Gent. Retrouvez plus d’infos sur cet examen dans les brochures explicatives de l’UZ Gent. (en néerlandais)
CT (scanner)
La technique du scanner utilise des rayons X pour obtenir des images en 3D. Avec sa résolution très élevée, le scanner est le meilleur examen pour visualiser les structures dans certaines maladies du cœur et des gros vaisseaux. Qui plus est, il a l’avantage de ne durer que quelques secondes et ne nécessite généralement pas d’anesthésie. L’enfant doit malgré tout se voir poser une perfusion pour l’administration du produit de contraste. Le scanner est une source de rayonnement.
CT (scanner) et IRM
Parfois, l’échocardiographie ne suffit cependant pas. Dans ce cas, d’autres techniques d'imagerie doivent être utilisées pour bien visualiser certaines structures ou pour déterminer le nombre et l’étendue des lésions (résiduelles).
Dépistage génétique
Le département collabore aussi étroitement avec le Centre de Génétique Médicale de l’UZ Brussel, par exemple pour détecter une cause héréditaire à l’origine d’une anomalie cardiaque.
Échocardiographie
Les appareils à écho envoient, via une sonde posée sur la peau, des ondes ultrasoniques à travers le corps, qui sont renvoyées par le cœur puis traitées et converties en images animées. Le cardiologue peut ainsi examiner la plupart des structures du cœur. Contrairement aux rayons X, les ondes ultrasoniques sont sans danger.
Échocardiographie fœtale
Si, à l’occasion d’une échocardiographie de routine, le gynécologue suspecte une anomalie cardiaque chez le fœtus, il peut adresser la femme enceinte chez nous pour une échocardiographie fœtale. Un examen cardiaque prénatal complet peut aussi être indiqué en présence d’un risque majoré d’anomalie cardiaque – quand, par exemple, un membre de la famille a une anomalie cardiaque congénitale ou suite à la prise de certains médicaments.
Électrocardiogramme (ECG)
La fonction de pompe du cœur est assurée par les contractions rythmiques du muscle cardiaque (myocarde). Le courant électrique qui régule ces contractions est généré à la face supérieure du cœur. Ce courant peut être cartographié au moyen d’un électrocardiogramme (ECG). Pour ce faire, dix électrodes sont appliquées sur la poitrine et envoient les signaux électriques vers l’ECG.
Épreuve d’effort
Une épreuve d’effort permet d’examiner l’état de forme du cœur. Pour en savoir plus sur le déroulement du test et les informations qu’il fournit, veuillez lire la brochure explicative de l’UZ Gent. (en néerlandais)
Étude électrophysiologique (EEP)
Une étude électrophysiologique illustre l’activité électrique du cœur. Pour ce faire, le médecin insère des petits câbles électriques ou cathéters dans la veine fémorale (dans le pli de l’aine) et les fait remonter jusqu’au cœur. Les cathéters peuvent aussi être utilisés pour envoyer une stimulation électrique au cœur, ce qui permet d’évaluer le risque éventuel de troubles du rythme. Dans certains cas, un trouble du rythme existant peut même être traité définitivement par l’application de chaleur au cours de cet examen. Le principe est alors de ‘brûler’ les cellules ou voies électriques défaillantes.
Cette procédure est assez désagréable et peut parfois durer longtemps. C’est pourquoi, chez les enfants, elle est presque toujours réalisée sous anesthésie générale.
IRM
L’IRM cardiaque (imagerie par résonance magnétique) permet de visualiser l’état et le fonctionnement du cœur et des vaisseaux qui l’entourent dans toutes les positions. L’examen utilise des champs magnétiques. Il n’y a donc aucune source de rayonnement. Mais cet examen peut durer longtemps et la plupart des enfants de moins de 8 ans doivent être mis sous anesthésie générale. Par ailleurs, une perfusion doit souvent être posée au préalable. En outre, une IRM cardiaque ne peut pas être réalisée chez la majorité des patients porteurs d’un dispositif électronique, comme un pacemaker ou un défibrillateur.
Surveillance Holter
La surveillance Holter permet d’enregistrer l’activité électrique du cœur sur une période prolongée. L’enregistrement se fait au moyen de quelques électrodes adhésives et d’un petit appareil que vous emportez à la maison. Les données recueillies sont ensuite analysées à l’hôpital. L’examen dure généralement 24 heures, mais il peut se prolonger jusqu’à 7 jours. Pendant l’enregistrement, toutes les activités quotidiennes normales sont autorisées, sauf les bains et les douches. Le Holter est principalement utilisé en cas d’arythmies sporadiques.
Test de marche de 6 minutes (TM6)
Le test de marche de 6 minutes (TM6) est utilisé pour évaluer l’endurance du patient. Contrairement à l’épreuve d’effort, qui demande un effort maximum, l’objectif est ici de parcourir la plus grande distance possible en six minutes. L’endurance est ensuite évaluée sur la base de la distance parcourue. Ce test est généralement utilisé chez les patients souffrant d’hypertension pulmonaire.
Tests pharmacologiques
Dans certains cas très spécifiques, l’administration de médicaments par voie intraveineuse peut conduire à un diagnostic. Face à des épisodes inexpliqués de syncope ou à des antécédents familiaux d’un certain type d’arythmie, un test à l’ajmaline, à l’adénosine ou à l’adrénaline peut être indiqué. Pendant ces tests, le rythme cardiaque et la tension artérielle sont étroitement surveillés.