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Une injection directe d’immunothérapie dans le cerveau prometteuse pour la moitié des patients atteints d’un glioblastome récidivant

Une injection directe d’immunothérapie dans le cerveau prometteuse pour la moitié des patients atteints d’un glioblastome récidivant

11 décembre 2019

Une étude menée par des neurochirurgiens et des oncologues à l’UZ Brussel chez des patients atteints d’un glioblastome récidivant démontre que l’administration locale d’immunothérapie dans le cerveau peut augmenter leurs chances de survie. Chez des patients présentant une récidive de glioblastome, chez qui une opération était encore possible et chez qui l’immunothérapie était injectée directement dans le cerveau, le traitement était bien supporté. L’étude démontre aussi que le traitement pouvait augmenter la chance de survie chez la moitié des patients.  

Des résultats encourageants 

“Bien que l’immunothérapie ne fonctionne pas chez tous les patients atteints de glioblastome, les résultats chez un certain nombre de patients qui semblent voir leur survie prolongée, sont encourageants. Nous observons que 58% des patients ont une survie supérieure à un an après le diagnostic de récidive, en comparaison à seuls 25 à 30% avec le traitement standard. Chez une série de patients qui ont participé à notre étude dès le début, certains ont même atteint une survie de 2, voire 3 ans. Même s’il s’agit d’un petit nombre de patients, nous trouvons que ces premiers résultats à long terme sont prometteurs”, indique le Pr Johnny Duerinck, qui fait partie de l’équipe de recherche du Pr Bart Neyns, chef du service d’Oncologie médicale à l’UZ Brussel.   

Les résultats viennent d’une étude de l’UZ Brussel dans laquelle des patients ont reçu une injection d’immunothérapie directement dans le cerveau dans la zone de la tumeur ou à proximité, après l’opération qui visait à retirer la tumeur. Cette immunothérapie active le système immunitaire du patient pour lutter contre les cellules tumorales de ce cancer du cerveau extrêmement agressif. Ensuite, ils ont reçu leur immunothérapie par voir intraveineuse directement dans la circulation tous les 15 jours à l’hôpital de jour. 

La suite en dessous de la photo.

De nouvelles applications pour davantage de patients 

“On fait trop peu de recherche pour les patients atteints d’un glioblastome récidivant. Améliorer le pronostic de patients c’est notre moteur de poursuivre, car il est sombre avec les traitements actuels. Nous élargissons cette étude à des patients chez qui la tumeur cérébrale ne peut plus être retirée par voie chirurgicale après une récidive. Il y a toutefois deux conditions: à savoir que les patients lors du premier diagnostic aient déjà subi une opération et qu’ils ne soient pas traités par cortisone.  Chez ces patients, nous allons administrer l’immunothérapie localement dans le cerveau à plusieurs reprises via un cathéter dans la tête qui est relié à un réservoir implanté sous la peau. De cette façon, nous pouvons administrer le traitement dans la tumeur et aux alentours tous les quinze jours”, poursuit le Pr Duerinck. 

Participer à l’étude 

Les patients qui souhaitent entrer en considération pour cette étude peuvent en parler avec leur médecin traitant ou contacter le service de Neurochirurgie de l’UZ Brussel (T: 02 477 60 12, E: afspraak_neurochirurgie@uzbrussel.be). 
 

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